Expositions

Les structures transcodées

Olga Tobreluts

14 mars - 18 mai 2025

Du 14 mars au 18 mai 2025 à Moscou, à la Fondation culturelle Ekaterina, avec la participation de la Nouvelle Académie de Saint-Pétersbourg, de la Galerie POGODINA et de la Fondation Untitled, se tiendra l'exposition d'Olga Tobreluts "Les structures transcodées", qui présentera trois cycles de peinture créés par l'artiste au cours des 15 dernières années et la rétrospective la plus complète de son art vidéo.

Depuis 2002, la Fondation culturelle EKATERINA d'Ekaterina et Vladimir Semenikhin soutient de manière systématique et cohérente l'art contemporain russe, en organisant des expositions annuelles dans ses salles de Kuznetsky Most. "La nouvelle Académie. Saint-Pétersbourg" (2011), "Histoire du développement de l'art multimédia. Leningrad-Saint-Pétersbourg. 1985-2000", "Underground des années 90: Les artistes sur la piste de danse" - tous ces projets sont liés, entre autres, au parcours créatif d'Olga Tobreluts, de sorte que l'exposition personnelle de l'artiste à la Fondation est la suite logique et attendue d'une amitié de longue date. En outre, la collection de la Fondation comprend de nombreuses œuvres d'Olga, des premières œuvres médiatiques aux toiles figuratives monumentales.

Elle est la seule et peut-être la dernière artiste de sa génération à s'intéresser davantage aux nuages et au ciel qu'à ce qui se passe sous ses pieds.

Olga Tobreluts est capable de se débarrasser de tout ce qui est mesquin et banal, de franchir tous les obstacles et toutes les barrières, de ne pas avoir peur des tâches difficiles et des objectifs inatteignables. Visionnaire hors pair et personnalité aux multiples facettes, elle a été la première, dès le début des années 1990, à prédire l'explosion sans précédent des nouvelles technologies dans l'art, et la première à se lancer dans la peinture traditionnelle. Dans les années 1990, elle a expérimenté de manière extensive et audacieuse la vidéo et la photographie, créant un nouveau langage artistique grâce à l'esthétique de l'ordinateur numérique. Aujourd'hui, ces œuvres font partie des collections de musées du monde entier et d'importantes collections privées. Toutefois, au cours des quinze dernières années, Tobreluts s'est consacrée à la peinture classique, en se concentrant sur trois grands projets artistiques. À première vue, ils semblent n'avoir aucun lien entre eux, mais chacun d'entre eux est le résultat de ses expériences et de ses réflexions profondes, et ensemble, ils sont engagés dans un dialogue complexe et intense. Depuis 2010 Olga Tobreluts a crée plus de 240 peintures, dont certaines ont été rassemblées pour l'exposition à la Fondation.

La série "Les paysages célestes" a été créée en 2014 et a été exposée pour la première fois à Saint-Pétersbourg à NAME GALLERY, dans le cadre de la Manifesta qui s'est tenue dans la ville. Le légendaire historien de l'art Arkady Ippolitov a alors joué le rôle de commissaire d'exposition. Il a fait l'observation la plus juste et la plus prémonitoire:"Les peintures d'Olga Tobreluts représentent ces paysages qui s'ouvrent devant les yeux de l'ascensionné, qu'il s'agisse de Ganymède, de Sainte-Catherine ou d'un passager d'avion de ligne. On aspire à la paix, au ciel et à la musique romantique allemande".

La série "La robe d'été", a été présenté pour la première fois à la Galérie Marina Gisich, à Saint-Pétersbourg, en 2018. Ces toiles représentent une sorte de mystère pictural, une apologie de la percée, de l'éveil de la vie. Et c'est aussi une tentative de voir la nature comme en accéléré, de saisir les moindres changements et nuances.

Tobreluts dit elle-même que l'idée est née lors d'une promenade au bord d'un lac près du village de Pacha en Hongrie. Elle y a conçu une série de toiles sur l'enlèvement d'une Europe endormie. Et pour ralentir le temps et retrouver l'Europe volée, l'artiste invite les spectateurs à s'immerger et à s'évader dans la contemplation de la fleur comme le commencement absolument magnifique de toutes choses.

La série "Les structures transcodées" a été présentée à la Biennale de Venise 2019, dans le pavillon de la Macédoine du Nord. En fait, il s'agit d'une sorte d'expérience en cours de déploiement dans laquelle l'artiste réfléchit aux possibilités de la conscience humaine et de la perception de l'information numérique - dans quelle mesure notre cerveau est capable de percevoir et de lire une image numérique, semblable à l'appareil mobile dont tous les iPhones et outils de communication modernes sont désormais équipés.

Presque toutes les peintures de l'exposition ont été fournies par les propriétaires de collections privées. Grâce à la persévérance des commissaires de la Fondation, Vera Pogodina et Dmitry Gaikov, il a été possible pour la première fois de parvenir à un accord avec des collectionneurs, des galeries et des institutions muséales et de présenter la rétrospective la plus complète de l'œuvre d'Olga Tobreluts au cours des quinze dernières années.

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