Expositions

Champ d'action. L'école moscovite de conceptualisme et son contexte. Années 70-80 du XX-ème siècle

23 octobre – 19 décembre 2010

La Fondation culturelle Ekaterina continue de présenter au public les phénomènes les plus brillants de l'art russe. Le 23 octobre 2010 dans les salles de la Fondation a eu lieu le vernissage de l'exposition "Champ d'action. L'école moscovite de conceptualisme et son contexte" consacrée à l'art russe des années 70-80. À peu près de 300 artefacts ont été présentés, les œuvres des peintres si connus comme Yuri Albert, Erik Bulatov, Sergei Volkov, Vadim Zakharov, Konstantin Zvezdochetov, Ilya Kabakov, Vitaly Komar, Andrei Monastyrsky, Nikolaï Pantikov, Viktor Pivovarov, Andreï Philippov et autres ainsi que les photos et les matériaux documentaires.

L'espace artistique c'est toujours un champs d'action des forces différentes, lieu de croisement des stratégies artistique, une image complexe d'interaction des tendances dominatrices et des phénomènes marginaux. Le projet examine "le champ d'action" de la période la plus compliquée de la culture russe de la deuxième moitié du XX siècle - l'époque de l'émergence de l'école moscovite de conceptualisme. En un sens, le conceptualisme est le sommet théorétique de tout l'art du XX siècle. Ayant déclaré la primauté de l'idée, les artisans de ce mouvement mettaient l'accent sur côté intellectuelle et pas sur l'esthétique parfois renonçant même la visualisation de leurs œuvres. En Russie ce mouvement a connu une large diffusion devenu fondamental dans l'art des années 70-80 ayant marqué presque tous les mouvements de l'art non-officiel des quelques décennies.

Les commissaires de l'exposition Alexandra Danilova et Elena Kouprina-Lyakhovitch ont fixé l'objectif de regarder à distance les événements du siècle passé, identifier les forces vectorielles principales du champ artistique, cerner les contours des phénomènes les plus brillants liés à l'histoire du conceptualisme moscovite. C'est-à dire, utilisant la terminologie des conceptualises, définir le "texte" et le "contexte" de ce phénomène.

L'exposition a été divisée en deux parties complémentaires. La première c'est le "regard de l'intérieur", la plongée dans le contexte de l'époque fondé avant tout sur les différents matériaux documentaires - ce sont des portraits photo des peintres et les photographies de leurs ateliers, documentation des expositions (officielles et non-officielles), les enregistrements vidéo gardés dans les archives privés. Pendant l'exposition a été aussi montré le film d'Yulia Ovtchinnikova fait sur commande de la Fondation culturelle Ekaterina spécialement pour le projet "Champ d'action". La deuxième partie - "regard de l'extérieur" est une observation distante d'un observateur qui inscrit les événements dans l'histoire.

La première section de l'exposition "Préhistoire. Recherches de la langue" a été consacré aux contexte dans lequel a eu lieu l'émergence de l'école de conceptualisme moscovite. Ayant pris comme base les albums crées au début des années 80 par Vadim Sakharov et Georgiy Kizenvalter avec le nom "Par les ateliers", les commissaires ont marqué les figures clés de la période de la constitution du "cercle conceptuel".

C'est exactement comme une partie du matériel documentaire que sont apparues les toiles de Vladimir Veisberg, Anatoly Zverev, Dmitry Krasnopevtsev, Oscar Rabin, Yury Sobolev et plusieurs autres artistes des années 60-70. C'est curieux de voir dans le même contexte les premières œuvres des peintres des années 70 - Valery Gerlovin,Vitaly Komar, Alexandre Kosolapov, Leonid Sokov.

Une sorte de frontière ayant divisé les deux époques c'est une "exposition Bulldozer"de 1974 - une sortie de sa planque héroïque de la culture non-officielle et le début de processus de sa légalisation, après à Moscou est apparu un nouveau cercle des peintres non-officiels, à nouveau non - correspondant au cadre d'un "modernisme légalisé". Ce cercle est devenu l'école moscovite de conceptualisme. Ayant pratiquement renoncé au principe chronologique, les commissaires ont préféré la typologie ayant défini quelques notions clés et formatrices de style de cette époque, ayant défini les tendances clés nées au sein de l'école moscovite de conceptualisme et continuant de se développer dans l'espace de l'art conceptuel des décennies suivantes. Une des tendances regroupant l'œuvre d'Andreï Abramov, Erik Boulatov, Oleg Vassiliev, Edouard Gorokhovsky, Ilya Kabakov, Viktor Pivovarov, Ivan Tchuikov, Sergueï Shablavin a été marqué dans une section de l'exposition comme "l'Espace".

L'expostion de la section suivante "Les signes/structures" a été reflété le mouvement du conceptualisme pour lequel il est caractéristique une lecture de monde par les signes, recherches de différents schémas et structures, l'attitude envers l'environnement comme envers le texte qui a besoin d'un analyse et d'interprétation. Le minimalisme visuel des œuvres de Rima et Valery Gerlovin ou Andreï Monastyrsky, l'action qui dure des actions du groupe "Les actions collectives", l'intérêt souligné vers le texte, la parole, le dicton amène à la création d'un tout un nombre d'œuvres qui se trouvent au croisement de plusieurs genres.

L'exposition de la section "Les surfaces" décrivait les recherches des peintres des générations différentes, dans l'art desquels malgré une perception d'un tableau comme un objet, la peinture comme un système artistique n'a pas perdu son actualité. Dans les œuvres d'Alexandre Yulikov, Svetlana Kopystyanskaya, Sergueï Volkov, Nadejda Stolpovskaya, Andreï Royter le jeu intellectuel, intérêt envers la parole, le texte, le signe entre en combinaison avec la richesse de la facture, la liberté d'un coup de pinceau, comparaison des textures différentes.

La section "Les mythologies" a été consacrée à un phénomène si significatif dans l'art du début des années 70 comme sots-art et ses versions suivantes.

Apparu dans l'œuvre de Vitaly Komar et Alexandre Melamid, sots-art a vite reçu une large diffusion dans l'œuvre d'Alexandre Kosolapov, Rostislav Lebedev, Boris Orlov, Leonid Sokov. Mais par la plupart d'entre-eux il a été perçu non seulement comme un procédé conceptuel mais comme une métaphore plastique permettant dans le libre cadre de jeu manipuler les images clichées. Cette stratégie artistique a été aussi repris par les peintres de la génération suivante - Maria Konstantinova, Andreï Philippov, Nicolaï Kozlov, Dmitry Vroubel. Dans leur œuvre le travail avec les mythologèmes devient la partie la plus compliquée du jeu conceptuel et post-moderniste.

Une section à part est consacrée à la sois-disant période de "nouvelle vague" qui est associée en Russie avec l'action des groupes "l'Amanite", SZ et la communauté de la galerie ARTART. Tout comme les artistes des années 70, les peintres de la "nouvelle vague" étudient dans leur œuvre les couches frontaux de la culture. Mais maintenant ils introduisent dans l'art hautement intellectuel l'esthétisme des cours. Dans cette section étaient présentées les œuvres des peintres comme Nikita Alexeev, Vadim Zakharov et plusieurs autres.

Plusieurs couleurs bariolées de la "nouvelle vague" ont donné un élan au développement des tendances diverses qui sortent sous les formes des performances et des expositions. Suivant la vague de l'intérêt venant de l'étranger vers la "perestroïka" et "l'expression ouverte", la maison de ventes aux enchères Sotheby's a décider d'organiser les ventes à Moscou, où étaient présentés non seulement l'art de l'avant-garde classique mais aussi les œuvres des peintres contemporains. En fait, c'est exactement pendant cette vente aux enchères qu'a été pour la première fois officiellement et légalement défini le prix de l'art incompréhensible non-officiel, dépassant les limites imaginées par un homme moyen. C'est devenu le début de l'époque tout-à-fait différente, défini dans le projet "Le champ d'action" comme "Epilogue. Epoque de bonheur". Cette section terminant l'exposition a été consacrée à une courte période de l'enivrement par la liberté et le sentiment d'un rêve accompli d'une œuvre indépendante.

Ekaterina et Vladimir Semenikhin, fondateurs de la Fondation Culturelle Ekaterina la veille de l'exposition ont noté:
"Nous croyons que le moment est venu depuis longtemps de montrer cette période brillante, complexe et ambigue dans l'histoire de l'art russe à l'échelle d'une grande exposition. Le projet intitulé "Le champ d'action"nous a intéressé non seulement par la possibilité de présenter au public le conceptualisme moscovite comme un phénomène significatif dans l'art des années 70-80 du XX siècle mais aussi de décrire la vie artistique de l'époque, parler des différents mouvement dans l'art non-officiel de cette période. Lors de la sélection du sujet pour nous était aussi important le fait que cela nous donne la possibilité de montrer dans les salles de la Fondation les œuvres de notre collection jamais exposées auparavant. Quelques œuvres des artistes comme Sergei Volkov, Vadim Zakharov, Svetlana Kipystyanskaya, Vitaly Komar, Irina Nakhova, Andreï Philippov ont été présentées pour la première fois".

Les œuvres de la collection d'Ekaterina et Vladimir Semenikhin constituaient la base de l'exposition, ainsi que les collections du musée MANI, les collections publiques et privées ont été invitées à participer au projet. L'exposition comprenait les œuvres des peintres Youri Albert, Eric Boulatov, Sergei Volkov, du groupe "Actions collectives", du groupe "Amanite", groupe SZ, Konstantin Zvezdotchetov, Ilya Kabakov, Vitaly Komar et Alexandre Melamid, Alexandre Kosolapov, Youry Leiderman, Vladimir Mironenko, Sergueï Mironenko, Andreï Monsatyrsky, Boris Orlov, Viktor Pivovarov, Dmitry Prigov, Leonid Sokov, Andreï Philippov, Ivan Tchuikov et autres.

HORAIRES D'OUVERTURE

Horaires d'ouverture (pendant les expositions):

Tous les jours (sauf le lundi)
de 11h à 20h
La caisse est ouverte jusqu'à 19h30

 


Contacts

Téléphone: +7 (495) 621 55 22

E-mail: info@ekaterina-foundation.ru

Magasin: +7 (495) 626 06 89

Adresse: 107031, Moscou, 21/5, rue Kouznetsky most, entrée 8, l'entrée du coté de la rue Bolchaïa Loubïanka.