Expositions
La mode et le style en photographie 2013
15 mars - 12 mai, 2013
Du 15 mars au 12 mai 2013 les salles de la Fondation culturelle Ekaterina ont accueilli six expositions de photos de la VIII Biennale Internationale de Moscou "La mode et le style en photographie", menée par le gouvernement de Moscou et Multimédia Art Musée, Moscou, musée "Maison moscovite de la photographie".
RECIT D'UNE ÉPOQUE. PHOTOGRAPHIES DE LA PRINCESSE MARIA BORGHESE
Commissaires: Maria Francesca Bonetti et Mario Peliti
L'exposition est organisée avec le soutien de l'Ambassade d'Italie en Russie.
"Un regard unique"
Maria Francesca Bonetti
1898 - 1924: dans un récit de photos élégant d'Anna Maria Ferrari, conjointe de Chipione Borghese, une description autobiographique d'une aristocrate sensible et raffinée alterne avec l'histoire de l'Italie de l'époque, ce qui a enrichi les archives des images du XX siècle en nouvelle et originale source documentaire.
Anna Maria, fille d'un duc génois Gaétano de Ferrari et d'une archiduchesse Maria Annenkova, fille adoptive d'un Empereur russe, est née dans un château Montallegri le 23 mars 1874. En 1895 elle se marie avec un duc Chipione Borghese, un célèbre voyageur, chercheur et alpiniste et diplomate.
En 1888 l'entreprise George Eastman Company de la ville de Rochester a mis en vente un appareil photo avec une construction d'une boîte destiné aux amateurs et a eu un grand succès grâce à son accessibilité et au slogan publicitaire réussi "you press the button, we do the rest" ["vous appuyez sur le bouton, nous faisons le reste"]. Grâce à ces appareils l'intérêt à la photographie animatrice a atteint un nouveau niveau de popularité. Parmi ces adeptes était Anna Maria qui se consacrait systématiquement à son nouveau passe-temps, presque sans s'arrêter depuis 1898 jusqu'au sa mort, prématurée et subite, en 1924 sur l'île Garda.
Les photos d'Anna Maria Borghese résument dans une manière spacieuse tout le chemin de développement de la photographie, depuis son apparition jusqu'à l'époque de moderne. Ses uvres appartiennent au moderne, aussi grâce à la curiosité d'Anna, l'ouverture de son esprit, et au grand nombre des pays qu'elle a pu visiter pendant ses voyages-aventures avec son conjoint.
La diversité kaléidoscopique des objets de l'intérêt visuel de la princesse, des personnes immortalisées et des objets. Ce sont des portraits des membres de la famille et des amis, des intérieurs et des extérieurs des maisons où elle a habité, des paysages de ses endroits familiers (bois de Boulogne, île Garda, Miliarino, Pantano Borghese), les vues des villes anciennes de l'Italie et du monde entier qu'elle a pu visiter, les photos de la vie de la ville, les scènes de chasse et des distractions sportives et d'autres événements importants, y compris le vol en aéroplane des frères Wright…Les derniers des motifs cités correspondaient parfaitement aux expériences avec l'iconographie de l'instant qui a ensuite occupé une place très importante dans la photographie amatrice du XX siècle.
Il convient de mentionner plus particulièrement la période de l'uvre d'Anna Maria Borghese de la Première guerre mondiale qu'elle a passé au front travaillant à la Croix Rouge en capturant avec courage les scènes survenues dans les tranchées, tous les horreurs, toute la cruauté et le caractère ravageur de la guerre. Elle est devenue une des premières femmes qui a réussi à prendre des photos presque à la ligne de front. C'est probablement ces événements qui rendent à ses uvres un caractère personnel et original.
À la difference de ses autres contemporains célèbres - frères Primoli, Francesco Chigi ou Jacques-Henri Lartiga qui prenaient souvent des photos lors des événements mondains, en utilisant habilement les avantages qu'ils avaient grâce à leur haut rang, les uvres de qui étaient montrées au grand public et étaient publié dans la presse déjà à cette époque, la vision du monde de la princesse est reflété dans une des série des albums qui a été conservé dès le début entre autres reliques de famille. Les héritiers les gardent avec soin encore aujourd'hui dans une résidence à Pantano, ancien manoir de la famille Borghese près de Rome.
YOURY TOROPTSOV "MARILYN ET MOI"
Commissaire: Agnès de Gouvion Saint-Cyr
Mis à disposition par Galerie Photo 12, Paris
"Une fameuse robe à carreau! Ramener à travers elle l'aimée Marilyn, voir dans les yeux de ceux qui posent le reflet de ce qu'elle compte pour chacun d'entre eux... et après, à son tour, rêver d'une force étrange de cette robe ressuscitée"
Catherine Deneuve
Pourquoi Marilyn Monr cinquante ans après sa mort continue à troubler l'imagination? Qu'est-ce qui lie ses admirateurs d'aujourd'hui à son image? Pour trouver des réponses à ces questions, le photopeintre Yuri Toroptsov s'est adressé à ceux qui sont profondément attachés à Maryline pour étudier dans une forme originale la ténacité hors de commun et la modernité de son mythe.
À l'aide des petites annonces le photographe a réussi à trouver en Europe et aux États-Unis quelques dizaines de personnes, célèbres et pas connus qui ont accepté son invitation de se faire prendre en photo avec une robe qui appartenait à une des femmes les plus connues d'Hollywood et raconter ce que Marilyn représentait pour eux. Parmi ceux qui ont répondu à l'appel - un photographe américain Douglas Kirkland qui connaissait Monr en personne, ex-ministre de la culture de France Frédéric Mitterand, réalisateur John Landis, danseur étoile de l'Opéra de Paris Vincent Chaillet et autres personnes tout à fait différentes qui sont réunies par un attachement personnel à Marilyn Monr.
Mot de l'auteur
Ce sont des portraits des personnes que j'ai rencontrés lors mes voyages en Europe et aux Etats-Unis. Ils ont tous accepté mon invitation de se faire prendre en photo avec un objet qui était toujours avec moi - une robe d'été datant des années 50 du XX siècle qui appartenait à Marilyn Monr.En 1999 j'ai eu la chance de me retrouver chez Christies à New-York et devenir témoin d'une vente aux enchères des affaires personnelles de Marilyn Monr "The Personal Property of Marilyn Monr". J'ai été intrigué par ce rituel ajusté dans la salle, pleine à craqué par les personnes motivées à payer des milliers de dollars pour le droit de posséder une partie d'une des femmes les plus connues de Hollywood. C'est exactement là, chez Christies que j'ai eu pour la première fois une question sur de quels éléments consiste cette ténacité hors de commun et la modernité du mythe de Marilyn Monr. Une rare occasion s'est présentée à moi en 2005, six ans après cette vente aux enchères chez Christies. Mon connaissance collectionneur a acquis pour sa collection une robe d'été du vestiaire privé de Monr. L'accès que j'ai eu à cette relique m'a permis de commencer mon propre recherche de la légende de Marilyn Monr. Avec cette robe prêtée, soigneusement cachée dans mon sac-à-dos de photographe, je suis parti en voyage pour trouver et prendre en photo des hommes et des femmes de tous les âges qui ressent jusqu'au présent leur lien avec Marilyn Monr des décennies après sa disparition."
Yury Toroptsov
INGE SCHÖNTHAL FELTRINELLI "LES PERSONNES AYANT CHANGÉ LE TEMPS"
Commissaires: Christina Barbano et Paola Riccardi
Avec le soutien de la banque "INTESA"
Dans le cadre de la biennale "Mode et style en photographie" à Moscou a été présentée une collection des portraits photos des personnalités connues de la vie culturelle et politique du XX siècle, faits dans les années 50 par une jeune reporteur photographe Inge Shonthal, ensuite Inge Feltrinelli, qui à partir de 1972 est en tête d'une des plus grandes maisons d'édition "Giangiacomo Feltrinelli Editore".
Une série des photos témoigne de cet émerveillement dans l'attitude de cette jeune fille envers le monde, la vie et les grands acteurs du domaine culturel qu'elle a pu rencontrer - Ernest Hemingway, Pablo Picasso, Marc Chagall, Billy Wilder, Anna Maniani, Simone de Beauvoir et autres. Un "Inge Film"a été aussi montré lors d'une exposition - une interview avec Inge Feltrinelli qu'elle a donné à une journaliste Simonetta Fiori.
Dans sa jeunesse elle a travaillé comme reportrice-photographe à Hambourg, New-York et Paris, a fait beaucoup de portraits photo des personnes éminentes de l'époque parmi et des fameux reportages parmi lesquels il y a "La Grèce" en collaboration avec Frederico Patellani. Un des clichés les plus connus est une photo de Greta Garbo, publié par une revue "Life" et un reportage sur Ernest Hemingway, filmé à Cuba à Finca Vigia. Après sa rencontre avec Giangiacomo Feltrinelli, les intérêts d'Inge se sont tournés vers l'édition. Depuis ce moment elle prenait rarement sa caméra mais quand elle retournait vers elle, c'étaient des cas particuliers. Comme ça sont nées les photos des écrivains avec qui elle était amie - Henry Miller, Allen Ginsberg, Nadine Gordimer, Gunter Grass et aussi de Fidel Castro la biographie de qui une maison d'édition Feltrinelli allait publié.
À ce jour Inge Shonthal Feltrinelli est une des personnes les plus influentes dans le domaine de l'édition. Depuis 1972 où elle a été élue présidente de la maison d'édition Giangiacomo Feltrinelli, elle uvre sans relâche avec les éditeurs étrangers et promeut les uvres des écrivains italiens à l'étranger et aussi présente les livres des écrivains mondialement connus aux lecteurs italiens. En outre, elle a fait des efforts considérables pour l'ouverture de 110 nouvelles librairies "Librerie Feltrinelli" à travers toute l'Italie.
En 2000 à la galerie milanaise "Grazia Neri" a été montrée l'exposition intitulée "INGEFOTOREPORTER" ce qui a permis au public de connaitre une archive de photos très importante et précieuse. L'exposition a existé depuis assez longtemps et a été montrée dans une centaine des villes italiennes et européennes y compris Bologne, Rome, Vérone,Berlin, Gottingen. Les spectateurs moscovites vont la connaître dans sa réédition, préparée spécialement pour la biennale "La mode et le style en photographie".
JIM LEE "ARRÊT CARDIAQUE"
Commissaire: Olga Sviblova
Avec le soutien de: AHMAD TEA et British Council
"Chez Jim Lee tout est différent, ses héros ont les corps sous les vêtements, à l'intérieur de ces corps il y a des âmes, et ces âmes sont aussi sensibles et magnifique comme chez nous tous". Barry Schwabsky de la préface pour l'album "Jim Lee. Arrested"
"L'arrêt cardiaque" est la première retrospective d'un photographe et cinéaste anglais Jim Lee (né en 1945) qui filmait pour les revues Vogue, Harper's Bazaar, Interview, Elle, Photo, journaux The Sunday Times, New York Times et des maisons de mode Yves Saint Laurent, Versace, Alexander McQueen. L'exposition comprend 38 clichés en noir et blanc des années 60-70 et du début des années 2000. Les critiques appellent Jim Lee "une réponse anglaise à Guy Bourdin".
Le titre de l'exposition "Arrêt cardiaque" (en variante anglaise "Arrested") n'est pas dû au hasard. Jim Lee a vécu deux fois la mort apparente après l'arrêt cardiaque (anglais "cardiac-arrest) et tout un nombre d'autres coups sur sa santé. Ils sont devenus en quelque sorte des dates charnières qui marquent les étapes de sa vie, par exemple "entre le moment où il a failli se noyer (en petite enfance) et la fracture (en cours préparatoire il est tombé de l'escalier) "ou" entre l'accident de bateau (au port de Pul quand il avait pratiquement la colonne vertébrale cassée et deux vertèbres déformées) et la fracture de la ceinture pelvienne (il est tombé de la hauteur de 6 mètres et s'est cassé la ceinture pelvienne en cinq endroits)".
Le père du photographe, Harry Illtid Lee a travaillé plus de 30 ans à la direction du service secret britannique MI-5 et il a été un bras droit de 4 directeurs généraux d'affilé. Sa mère était une descendante directe de Jane Seymour, la troisième femme d'Henri VIII, la seule qui a donné naissance à un successeur. En outre,dans la famille Lee au moins 18 aïeux ont été chevaliers de l'ordre de la Jarretière.
Jim Lee a commencé à prendre des photos à la fin des années 60, à l'époque des changements socio-culturels en Angleterre et dans le monde entier, le temps d'ébranlement des clichés cérémonieux et conservateurs, la naissance du nouveau style et de nouvelles valeurs - le relâchement et la sincérité des relations humaines. Dans les photos de Jim Lee qui ressentait subtilement ces changements, est reflété ce moment de formation de style. Il renonce au tournage en studio et filme ses modèles en plein air, dans la nature sauvage, en banlieues londoniennes pas propices qu'on voit pas sur les cartes postales. Souvent ce sont des tournages doubles des modèles remplis d'une telle énergie et sensibilité qu'en les regardant le cur littéralement se met à battre plus fort.
En 1973 Jim Lee a commencé à travailler avec Anna Wintour, à l'époque assistante de rédacteur de la mode de la revue Harpers& Queen. Ensemble ils faisaient les campagnes publicitaires innovatrices pour Coca Cola, Guinnes et American Express et en 1975 il a accepté d'aller à New-York où leur collaboration s'est successivement poursuivie dans la revue Viva, où Wintour était déjà la rédactrice de la mode.
À son retour en Angleterre en 1978, Lee a commencé à tourner les spots publicitaires pour Levi's, Elizabeth Arden, BMW, Shell et autres grandes entreprises. En 1989 il a fondé sa propre entreprise de production cinématographique The Jim Lee Film Company, et en 1992 il a sorti son premier long-métrage "Losing Track" présenté lors plusieurs festivals et ayant reçu plusieurs critiques positives dans la presse britannique.
Les images créées par Jim Lee pour l'industrie de la mode semblent parfois trop passionnelles et chaudes en comparaison avec les objets froids et indifférents de vêtements couture. Ce sont des photos où on peut voire les métaphores de l'amour,de la guerre, du conflit, mais ils ont un sens du style tellement parfait, qu'ils ont été acceptés par le monde de la mode.
MALICK SIDIBÉ "LA VIE EN ROSE"
Commissaire: Laura Serani et Laura Incardona
Présenté par Collezione Maramotti, Italie
L'exposition représente une sélection qui comporte une cinquantaine de photos, majoritairement pas publiées, faites à la capitale du Mali, Bamako du 1960 au 1970. Ces clichés traduisent pleinement l'atmosphère de la vie bruyante de Bamako de l'époque où le désir d'unité universelle et de l'intégration au processus mondial historique étaient globalisant. Ce sont des images qui ont apporté à Sidibé la gloire internationale - les soirées des années 60, les portraits studio et sélection des photos sur cette période longe et importante dans l'histoire de Mali.
"Je crois en force de l'image et c'est pour ça que toute ma vie je faisais des portraits des gens du mieux que je pouvais, en voulant les remplir de la beauté parce que la vie c'est le don de dieu et il faut la vivre avec un sourire sur le visage. L'image de l'Afrique est trop souvent associée aux souffrances, à la pauvreté, aux malheurs mais l'Afrique ce n'est pas seulement ça. Voilà ce que je voulais toujours montrer dans mes images", ce sont les paroles de Malick Sidibé sur sa mission de photographe et l'importance de ses uvres.
Malick Sidibé est considéré comme un des photographes les plus éminents de l'Afrique. En 2007 on lui a attribué le "Lion d'or"de la biennale de Venise pour les mérites dans le domaine de l'art - pour la première fois depuis la création de ce festival un photographe est devenu lauréat. En 2003 Sidibé a reçu le prix "Hasselblad" en Suède, en 2008 il a reçu le prix du Centre International de la Photographie à New-York, en 2009- le prix Photo Espana-Baume & Mercier à Madrid, et en 2010 – le prix World Press Photo (dans la catégorie "Art et divertissements") à Amsterdam. Plusieurs publications et livres parus en Europe, aux Etats-Unis et en Afrique sont consacrés à l'uvre du photographe.
TOM WOOD "GRANDE BRETAGNE. 1973 - 2012"
Commissaire: Olga Sviblova
Le projet est présenté par l'auteur et Erik Franck Fine Art
Avec le soutien de: AHMAD TEA
L'exposition du photographe britannique Tom Wood (né en 1951) couvre plus de 40 ans de son uvre et inclut les clichés des séries et albums les plus connus - "Les hommes et les femmes", "En quête de l'amour", "Toutes les zones pas à l'heure de pointe", "l'Odyssée de bus", "Un homme avec une caméra", "Les gens". Les photographies dont le style est décrit comme "léger, instinctif et parfaitement précis" illustrent la vie quotidienne des rues de Liverpool, New-Brighton et Merseyside.
Wood a fait ses études à la faculté artistique de l'Université Polytechnique de Leicester (de 1973 au 1976) et déjà à cette époque il a commencé à essayer les différents types de pellicules pour le tournage des films expérimentaux. Commençant à prendre des photos, il travaillait souvent avec les couleur et avec le noir et blanc, parfois, ayant un budget restreint, il achetait des pellicules bon marché et les faisait imprimer dans les ateliers de la ville. Aujourd'hui en regardant ces clichés on a l'impression qu'ils ont terni ou comme si un filtre d'Instagram a été utilisé.
De 1982 à 1985 Wood faisait des photos dans un pub "Chelsea Reach" à Chelsea. Le résultat est une série des esquisses sur la maturité "En quête de l'amour". Pendant 18 ans il voyageait en bus de Liverpool et photographiait les passants à travers les fenêtres. Les 100 000 clichés ont formé un livre "All zones Off Peak".
Pendant 3 ans de 1993 à 1996 il prenait des photos sur le chantier naval Camel Lard à Liverpool.
Un des projets de Wood était crée pendant 20 ans et est devenu un phénomène épic. Chaque samedi il se tenait à côté des stades de Liverpool et Everton et photographiait les supporteurs. On le voyait souvent avec son appareil photo dans les rues de New-York, Brighton et Liverpool, on l'appelait "the photieman"- c'est exactement ce nom qui a reçu son livre le plus connu sorti en 2005 - "Un homme avec une caméra". Il photographiait beaucoup mais ne se pressait pas de montrer ses photos ou en tirer le profit, il ne cherchait pas d'être connu. "Je voulais donner à mes clichés une période de maturité, chacun d'entre eux devait être une découverte. C'est comme poser une question, vous ne saurez pas quelles photos sont éminente"-dit-il. Même après tant d'années de tournage Wood aime souligner qu'il est en train d'apprendre à faire des photos et transmettre les sensations à l'aide des photographies.
Les photos de Tom Wood peuvent ressembler selon le spectateurs à la série d'un autre "photo-anthropologue" Martin Parr "Dernier refuge. Photos de New-Brighton", que Multimédia Art Musée a montré pendant la biennale de 2012. Mais malgré la communauté du temps et du lieu de tournage, les mêmes rues remplies de déchets et des intérieurs délabrés, les clichés de Wood ne sont pas autant extrêmement fielleux et critiques.
Il ne s'agit pas de la documentation (le photographe n'aime pas quand on dit qu'il appartient à ce genre, il préfère s'appeler "réaliste")mais c'est plutôt une poème photographique, une encyclopédie photo de la vie quotidienne de la classe ouvrière britannique, où tous les détails les plus minuscules sont notés.